Accueil du site > Sujets divers > Citations > Des citations de l’Oeuvre de Gilbert PROUTEAU

Des citations de l’Oeuvre de Gilbert PROUTEAU

mardi 8 mai 2007

Quelques citations de Gilbert PROUTEAU :


Si vous souhaitez publier une citation de Gilbert PROUTEAU, la proposer (envoyer un couriel Svp) en respectant les principes suivants :

- être positif.
- respectez les uns et des autres.
- écrivez des citations courtes (une seule phrase) pour des raisons légales.
- en bref, de l’humour, si possible, sans humeur.

Merci.







DES CITATIONS :


Henri LABORIT, ... "C’est un des rares hommes, peut-être le seul au monde, à qui l’humanité est redevable de centaines de millions de nuits de sommeil heureux." C’est superbe ! Il aurait pu écrire cela sur sa carte de visite. LABORIT a découvert la chlorpromazine, la molécule de base des anxiolitiques, l’hibernation artificielle et aussi l’utilisation du curare en obstétrique."

Gilbert PROUTEAU, in Je Passe Aux Aveux, Editions d’Orbestier, 2002, page 194.


"Henri LABORIT était aussi enraciné que moi dans ce pays, c’est d’abord ce qui nous a rapprochés. C’est un personnage de légende. Il n’est pas né à Nesmy, toute sa famille était pourtant de là, mais par hasard en Indochine, à Hanoï où son père était médecin."

Gilbert PROUTEAU, in Je Passe Aux Aveux, Editions d’Orbestier, 2002, page 194.

NB : Ce Pays, c’est la Vendée, c’est Nesmy (F-85310). Dans le cimetière de Nesmy reposent les grands-parents de Henri LABORIT. La plus grande salle communale, le Foyer Rural Henri LABORIT, porte son Nom et a été inaugurée en sa présence ainsi que celle de Gilbert PROUTEAU.


Henri LABORIT disant à Gilbert PROUTEAU :

"C’est marrant, tu as connu l’équipe de France d’athlétisme, travaillé dans trente pays au monde, tu as fait la guerre, tu as écrit des bouquins, reçu des prix littéraires, réalisé des films et pourtant il n’y a que deux trucs qui reviennent toujours dans ta conversation : Nesmy et le collège François Viète". C’est vrai, c’est en moi, mon enfance à Nesmy et mon adolescence à Fontenay, entre la tendresse et la rigolade.

Gilbert PROUTEAU, in Je Passe Aux Aveux, Editions d’Orbestier, 2002, page 193.


"Pourquoi ne pas accepter les imperfections des autres ?

Tout le monde en a. (...)

Les autres entendent, pas moi.

Mais j’ai mes yeux, ils observent bien mieux que les vôtres. (...)

Au contraire, je veux l’union entre les deux communautés, avec le respect.

Je vous donne le mien, j’attends le vôtre.

Le monde ne peut pas et ne doit pas être parfait. C’est sa richesse."

Emmanuelle LABORIT, in Le Cri de La Mouette, Editions de la Seine (avec l’aimable autorisation des Editions Robert Laffont 1994), avril 2000, page 186.


"Ma famille était apparue - si l’on peut dire - dans un de ses livres : "Le Fils Cardineau". Simenon avait choisi le patronyme de ma mère, qui s’appelait Maria Cardineau, pour le titre de son roman, trouvant que ça sonnait couleur locale."

Gilbert PROUTEAU, in Je Passe Aux Aveux, Editions d’Orbestier, 2002, page 186.


"... Je relis mes poèmes, à haute voix et ils me rendent heureux. C’est en moi, c’est ça. Mon grand-père, jardinier à Moutiers-les-Mouxfaits, et mon autre grand-père, charpentier à Nesmy, n’ont jamais pensé poésie. C’est un gène qui m’est venu comme ça."

Gilbert PROUTEAU, in Je Passe Aux Aveux, Editions d’Orbestier, 2002, page 24.


Gilbert PROUTEAU...

"On le sait natif de Nesmy. Ce petit bourg, caractéristique du bas-bocage yonnais, présente la particularité d’être proche du chef-lieu, et pourtant de se ternir " à portée de regard et de voix " de la plaine luçonnaise et de la mer. Au coeur de la Vendée, Nesmy, tout en gardant son quant-à-soi, demeure ainsi ouvert aux autres Vendée."

Jean HUGUET à propos de Gilbert PROUTEAU, in Le Roman d’Un Rebelle, chapitre VI, Le "Sourcier" du Bocage, Ed. Jean VUARNET, 1980, page 219.


"Depuis la veille, la nouvelle était tombée comme un tonnerre sur Paris. Clemenceau prend la barre."

Gilbert PROUTEAU, in Le Roman d’Un Rebelle, chapitre V seconde partie, Le Dernier Défi de Georges Clemenceau, Ed. Jean VUARNET, 1980, page 206.


"... Il y a deux parts dans la vie : une pour la gagner, une pour ne pas la perdre. La première étouffe la deuxième, les hommes perdent leur vie à la gagner. Et mal la plupart du temps..."

Gilbert PROUTEAU, in Le Roman d’Un Rebelle, chapitre VI, L’Orateur, Vincent ANSQUER, Ed. Jean VUARNET, 1980, page 91.


Gilbert PROUTEAU... "Je l’imagine très bien déclamant des vers accompagné en sourdine par la symphonie en do majeur de la Sèvre Nantaise, ce Virgile des temps modernes au pays fou des châteaux et des légendes".

Gilbert PROUTEAU, in Le Roman d’Un Rebelle, chapitre IV écrit par Roger FRISON-ROCHE, Ed. Jean VUARNET, 1980, page 54.


"Ajourné au conseil de révision pour faiblesse de constitution (il pèse 52 kg pour 1m 76), Gilbert PROUTEAU doit pratiquer sur les conseils du médecin de famille « un peu de sport pour s’étoffer ». Il s’étoffera si bien qu’après deux ans d’apprentissage il décroche une seconde place aux championnats de France d’athlétisme, et sa première sélection internationale en 1939."

Gilbert PROUTEAU, in Le Roman d’un Rebelle, présenté par Robert Chastagnol, Chapitre 3 : Docteur Paul MARTIN à propos de Gilbert PROUTEAU, L’Adieu au Stade, éd. Jean Vuarnet, 1980, page 37.


"Au bout du compte, du conte, l’héritage de Rabelais se situe chez quelques milliers d’initiés à la révérence et à la passion d’une oeuvre monumentale, ainsi que dans cette philosophie épicurienne et hédoniste rebaptisée Art de Vivre."

Gilbert PROUTEAU, in Rabelais en Vendée, La genèse d’un génie, éd. D’Orbestier, 2004, page 148.


"A Fontenay, le jardin de mon père était une île de feuillages entourée des récifs débonnaires des murs anciens. Des siècles de mousse et de pluie, de lierre et de soleil avaient donné à ces murs l’odeur du temps et la couleur du passé... Mon père s’y partageait entre les livres et les arbres."

Gilbert PROUTEAU, in Mon père, Recueil de textes, préface de Yves MOUROUSI, ed. Librairie Plon, 1988, page 25.


"Il chante, il enchante, il charme, il envoûte."

Henri LABORIT, à propos de Gilbert PROUTEAU, de ses Oeuvres.


"En septembre quatorze au matin des vendanges

A l’étang de Nesmy le soleil allaitant

Les raisins du vitrail à la barbe des auges

Vous aviez tous les deux juste passé vingt ans"

Gilbert PROUTEAU, in Le Retour Aux Sources, Chapitre I : Le Livret de Famille, poème "La Photo De Mon Père" dédicacée "A Mon Frère Claude", Janvier 1965, Ed. Hérault, 2000, page 19.


"Nous, on a voulu rentrer à pieds. Oui, on a marché trois heures, après tout ce qu’on avait enduré. Ils n’en croyaient pas leurs yeux."

Gilbert PROUTEAU, in Saison Blanche : Chapitre "Germain", Ed. Amiot-Dumont Paris, 1951, page 130, copyright by Le Livre Contemporain, 1950.


"Je suis demeuré longtemps rivé au pied de la tour, les sortilèges de Nerval me revenaient par bribes, comme les fragments isolés d’un concerto qui assaillent notre mémoire, séparés par des pans d’ombre et d’oubli."

Gilbert PROUTEAU, in Le Fabuleux Secret de l’Alchimiste : Chapitre "La Tour Saint-Jacques", Ed. Christian de Bartillat, 1994, page 128.


"A l’Ile de Beauté, le décor et les visages d’un film de Pagnol. Les chaises de la terrasse en bras de chemise, les pastis, les cartes, la pétanque."

Gilbert PROUTEAU, in Tout Est Dans La Fin, Ed. Albin Michel SA, 1986, page 95.


"C’est un coteau de rouche et de bruyère

Un long guéret de rêve et de limon

Où le torrent chevauche les meulières

Le ciel s’accoude à l’ogive des monts"

Gilbert PROUTEAU, in Les Fleurs de L’Age : Poème "Le Bocage", Ed. Presses du Village, 1996, page 43.


"Le pouvoir a dû oublier la lumineuse pensée du Mémorial de l’Empereur à Sainte-Hélène : "Il y a deux forces au monde, le sabre et l’esprit. A la longue le sabre est toujours vaincu par l’esprit."

Gilbert PROUTEAU, in Monsieur l’Instituteur, Ed. Albin Michel, 2000, page 306.


"Ici l’enclos de mon éternité

Ici la glaise est pétrie des aïeux

Ici demain dans la pierre est sculpté

ici la vie à son dernier aveu"

Gilbert PROUTEAU, in Les Fleurs de L’Age, Poème : Le Cimetière de NESMY, à Henri LABORIT, Ed. Presses du Village, 1996, page 151.


"Le monde est venu à moi à Nesmy, en Vendée, ancien hameau lacustre devenu bourgade riveraine après des siècles de patiente conquête des terres sur les eaux."

Gilbert PROUTEAU, in Je te dis qu’il faut vivre, Ed. Hérault, 1998, page 17.


Marcel PAGNOL disant à Gilbert PROUTEAU :

"Qui que nous soyons, nous devons tous quelque chose à Rabelais".

Gilbert PROUTEAU, in Rabelais en Vendée, Ed. D’Orbestier, 2004, page 147.








 
SPIP | Se connecter | Plan du site | Suivre la vie du site RSS 2.0
Habillage visuel © Free CSS Templates sous Licence Creative Commons Attribution 2.5 License - www.jybaudry.org -